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Politique développement durable (végétalisation et parcs)

PLAN DE VÉGÉTALISATION

Dès 2020, la Ville d’Annonay s’est engagée en faveur de la biodiversité et du développement durable de ses aménagements. Le Plan de végétalisation mené depuis regroupe de nombreuses actions sur le terrain pour lutter contre les effets du dérèglement climatique et pour améliorer le cadre de vie des Annonéennes et des Annonéens, tout en les sensibilisant à la préservation de nos ressources.

PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ

Fauvettes à tête noire, martinets à ventre blanc, myrtils (papillons), lézards des murailles, pipistrelles communes (chauves-souris) ou écureuils roux, sont autant d’espèces, présentes à Annonay, qui jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de notre écosystème. Dans un souci d’agir pour la biodiversité et la préservation de ces espèces, les parcs Mignot et de Déomas ont été labellisés Refuges LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux). Objectifs : aménager des habitats favorables à la faune locale (nichoirs, arbustes...) et mettre en oeuvre des pratiques écologiques (gestion différenciée, tontes et fauches tardives, haies champêtres abritant la reproduction...).

AMÉNAGER LES ESPACES EN VILLE

La végétalisation des cours des écoles représente un enjeu national, et s’inscrit dans le plan de végétalisation global de notre ville. À la rentrée prochaine, la cour des Cordeliers sera rénovée et les écoles Ripaille, Vissenty et Font Chevalier ont (ou seront) aménagées dans ce sens. Les structures des aires de jeux de Déomas et du Parc Mignot ont été réagencées, favorisant le choix de matériaux en bois et respectueux de l’environnement, en s’intégrant sur des sites existants, sans avoir recours à l’abattage d’arbres. Dans le but de végétaliser le centre-ville et le centre ancien, des plantes grimpantes s’invitent désormais dans les rues de Deûme et Franki-Kramer, et des arbustes et massifs de vivaces sont en cours d’aménagement sur la place Grenette.« Il ne s’agit plus de planter des plantes annuelles dans des jardinières ou d’entretenir des massifs fleuris, nous recherchons aujourd’hui un équilibre entre tous les êtres vivants en centre-ville : les arbres, les plantes et bien sûr... les habitants ! ».

Annonay, candidate à la deuxième fleur du label Villes et Villages Fleuris

Le jury du célèbre label Villes et Villages Fleuris sera en visite à Annonay le 11 juillet prochain. S’il récompense historiquement une approche esthétique et le fleurissement d’une ville, le label intègre désormais la qualité du cadre de vie et la prise en compte de l’écologie. La gestion durable des espaces verts et les aménagements qui minimisent les besoins en eau font partie intégrante de la notation. « Lorsque nous aménageons un nouvel espace, nous pensons à des systèmes de rétention d’eau par le sol (fosses) ou à des solutions d’arrosage le plus mesuré possible ». Avec plus de 400 espèces plantées à Annonay, la diversité végétale est un savoir-faire porté par les équipes municipales et offre une meilleure résistance aux aléas du climat. « Nous favorisons la plantation d’espèces adaptées à la sécheresse et choisissons spécifiquement la variété et l’endroit où la planter. Si une plante est malade, nous l’enlevons sans avoir à toucher aux autres ».

PLANTER AUJOURD’HUI POUR DEMAIN

Les arbres, principaux capteurs de CO2, emprisonnent le carbone et sont particulièrement efficaces en ville pour absorber les poussières et microparticules. Abris naturels et ombragés, ils sont particulièrement appréciés en été, sur les bancs ou sur les parkings. Dans ce sens, six nouveaux arbres seront plantés à l’automne sur l’avenue de l’Europe. Une fosse de plantation sera creusée pour permettre aux racines de se développer sans sacrifier des places de parking. Ils remplaceront des arbres morts ou tombés et garantiront une allée ombragée sur l’avenue. Accompagnée par l’ONF (Office National des Forêts), la Ville surveille constamment la santé de ses arbres. L’élagage d’un arbre, voire parfois l’abattage, est nécessaire s’il représente un danger pour la population ou un risque sanitaire de contamination. Les racines, plus importantes que les branches, doivent être protégées (par une barrière, contre le piétinement...) pour garantir la survie de l’arbre. En plantant une forêt urbaine, puis en 2 ans, plus de 3300 arbustes et conifères, 860 arbres et plants forestiers, 15 000 vivaces et la micro-forêt Miyawaki (Parc de Déomas), Annonay mise pour l’avenir. « À l’état naturel, un arbre mettra, en fonction de la variété, entre 30 et 50 ans pour atteindre sa taille adulte. En plantant, aujourd’hui, nous gagnons 10 ans. La prochaine génération aura besoin de ces arbres, c’est à nous d’y penser et de les planter maintenant ».

PARTAGER ET IMPLIQUER LES HABITANTS

À la Croze et aux Pérettes, les élèves de CP des écoles d’Annonay ont planté des forêts comestibles. Une activité écologique, ludique et pédagogique qui a permis la plantation d’arbres fruitiers et plantes aromatiques et médicinales... qui offriront bientôt leurs fruits aux jardiniers en herbe ou aux prochaines générations. « Apprendre à planter un arbre, de surcroît nourricier, c’est aussi leur apprendre la satisfaction de cueillir près de chez eux et d’être fiers de ce qu’ils ont fait ». Au Parc Mignot, un jardin thérapeutique est né de la volonté commune d’habitants et du tissu associatif (Collectif 31, Hôpital de jour Ste-Marie...). Une parcelle aménagée permet de se ressourcer et de partager des activités de jardinage, de design et d’initiation au compostage. « Prendre soin de notre jardin me permet de prendre aussi soin de moi et de rencontrer d’autres personnes. Ça fait un bien fou ! ». Mobilisant des centaines d’Annonéens, les jardins partagés et solidaires parsèment désormais la ville. Avec des parcelles mises à disposition de jardiniers amateurs ou la mise en place collective de potagers, les jardins sont un lieu de partage et créateurs de liens. « Cultiver ensemble, s’échanger les bonnes pratiques et récolter (littéralement) le fruit de notre travail, c’est utile et réjouissant ». Pouvoir remplir son panier grâce aux forêts comestibles et jardins solidaires, c’est aussi lutter contre la précarité alimentaire et s’assurer que chaque habitant puisse se nourrir sur ses terres.